Je ne me rappelle pas vraiment avoir cherché à ce que ma vie ait un sens avant 2018… Peut-être l’ai-je fait, sans le nommer ? Surement ! Il y a eu des épisodes de ma vie où la quête de sens s’est révélée… vite étouffée par la mollesse confortable du moule social – que j’imagine en silicone, genre moule à financier.
Ma quête de sens a débuté comme un film de Klapisch : par un voyage. Un voyage qui sera finalement intérieur.
Sur une montagne crétoise, je m’adonne pour la première fois de ma vie à la méditation. Première fois que j’autorise mon esprit à reconnecter avec mon corps, un flot incessant de larmes se déverse sans que je n’y comprenne rien.
Peu m’importe, ce que je comprends, c’est que je vais chercher. Je me dis que je vais m’occuper de moi. Rien que le fait de me dire ça, je ressens un grand soulagement et une petite braise se rallume.
Ma quête de sens commence.
La où j’en suis de de ma quête de sens
Le sens que l’on met dans sa vie – son intention de vie –, le sens que l’on met dans son métier, dans ses relations, dans chaque action du quotidien, est voué – je crois – à évoluer constamment. Je te partage donc aujourd’hui là où ma quête de sens m’a mené et les bénéfices à l’instant T
Je te passe donc les détails des 4 dernières années… Aujourd’hui je suis facilitatrice du changement écologique et coach professionnelle certifiée, j’ai créé mon entreprise WeOstarä et je me sens très épanouie dans mes relations avec les Autres.
Les 3 composantes indispensables sont réunies :
- le métier et ses missions,
- le cadre et la relations aux autres
- la contribution
Je suis passionnée par mon job : le coaching et la facilitation au changement, et l’accompagnement humain de manière globale. Mon cœur de métier est désormais mon métier de cœur 😉 – rolala punchline non ?
J’ai choisi le cadre dans lequel je suis heureuse de travailler : indépendante au sein d’une coopérative d’entrepreneurs.
J’ai choisi une contribution – ou elle m’a choisi qui sait ? – qui me transcende littéralement : accompagner les femmes à retrouver leur power intérieur et qu’elles puissent à leur tour contribuer à un monde plus vivant, et donc participer à une société plus éco-féministe.
Il est temps de passer au vif du sujet…
Qu’est-ce que ça a changé dans ma vie et mon quotidien de trouver du sens dans mon job ?
N°1 : l’énergie !
Jamais de toute ma vie, je n’ai ressenti un tel fire à l’intérieur, une telle énergie !
Quand je coache, quand je facilite en atelier, quand je parle de mes sujets de prédilection… je suis dans un état de flow.
Dans mon corps, je le sens quand j’ai des palpitations au niveau du plexus solaire. C’est vraiment comme si j’avais un feu hyper puissant dans les tripes ! Mon énergie est dingue dans ces moments-là.
La toute première fois que j’ai coaché une « vraie » cliente, j’étais un peu stressée certes, mais je me suis surtout sentie A MA PLACE. C’était hyper fluide et naturel de coacher alors que je ne l’avais jamais fait… C’était une évidence.
Aujourd’hui, plus j’avance en expérience, plus c’est une évidence !
Je me sens moi-même, je me sens dans ma vérité, au bon endroit, au bon moment, authentique.
Si jamais, il y a des moments où je ne ressens pas ça, où je ne me sens pas dans ma vérité : déjà, je suis en capacité de l’identifier – ce qui n’était pas le cas avant – et je sais désormais comment chercher et retrouver mon alignement et donc mon énergie.
C’est quand on est dans l’Être qu’on a l’énergie du Faire.
N°2 : la connexion aux Autres
C’est une chose à laquelle je ne m’attendais pas du tout. En trouvant ma place, j’ai trouvé une profondeur dans ma relation avec les Autres.
Au-delà des nouvelles rencontres que j’ai faites pendant mes recherches de métiers, de secteurs, pendant mes formations qui ont trouvé rapidement une profondeur surprenante, ce qui m’a le plus étonnée, c’est le changement avec mon entourage plus proche.
Lorsque je parlais de mon futur métier de coach, puis quand j’ai créé WeOstarä, de ma volonté d’accompagner les femmes dans leur évolution professionnelle écologique, ma famille, mes amis et connaissances amicales, se sont naturellement exprimés sur leurs émotions, leur volonté de changer de taf, ce qui allait, n’allait pas dans leur vie, leurs inquiétudes écologiques etc…
C’est comme si – rien qu’en étant qui je suis et en faisant ce que j’ai envie de faire – j’avais ouvert des portes. C’est comme si je pouvais avoir une influence positive, une libération de la parole – parfois même de la souffrance – simplement en parlant de ce que j’aime et ce qui me passionne, et bien sûr en écoutant !
Mes relations, notamment familiales, se sont vraiment améliorées. Elles n’allaient pas mal non plus mais je me sens aujourd’hui plus proche de ma famille. Je suis moi-même et j’essaye de m’éloigner de la « petite fille parfaite » – j’en parlais dans cet article sur « Les 3 raisons qui font a peur de se tromper », et j’ai le sentiment que nos échanges sont plus personnels, qu’on parle plus de nos ressentis – ce qui n’était vraiment pas le cas avant !
Être soi, incarner ce qu’on souhaite voir dans la société actuelle, ouvre la voie pour que d’Autres puissent l’emprunter.
N°3 : la connexion à moi-même
La connexion à moi-même, c’était un passage obligé et attendu pendant la formation au coaching. Comme lors d’un processus de coaching que je peux faire avec une cliente, j’ai parcouru chaque strate de ce qui compose l’identité : valeurs, croyances, pensées, besoins, comportements, attitudes… Là on est plus sur de la conscientisation, poser sa conscience sur soi.
Je vous parlais en début d’article à cette 1ère méditation de ma vie, ma 1ère connexion corps / esprit consciente… Depuis, j’ai ressenti tellement de choses à l’intérieur ! Je ne savais même pas que c’était possible d’être autant en conscience de son corps, de son énergie, de ses ressentis, son ancrage. J’ai vécu des « sauts intérieurs » assez fous grâce à la facilitation au changement, grâce à une énergéticienne, et grâce à ma coach Khiêt-Trinh aussi plus récemment !
Quand ça bouge à l’intérieur, on sait pas vraiment ce qu’il se passe mais on sait qu’on y va et qu’on est sur le bon chemin !
Surtout que j’ai choisi un cadre d’activité où tout part de moi. Ma formatrice au changement vivant l’avait dit : « tu verras, l’entrepreneuriat est un véritable accélérateur de développement personnel ». Oh my god : le positionnement, les services, la communication, l’éthique métier, l’éthique business, les process, l’argent…TOUT ! Tout doit être alignée à soi pour qu’on se sente bien dans sa propre activité. J’ai découvert des problèmes insoupçonnés et développé des ressources tout aussi insoupçonnés.
Bref, j’ai travaillé la connexion au corps à fond car ce n’était vraiment pas innée pour moi… J’étais – et je le suis encore parfois – « Madame mentale ». Alors que passer par le corps, ça va teeeeellement plus vite !
C’est d’ailleurs pour ça que je le propose aujourd’hui dans mes accompagnements : la méditation, la visualisation, le yoga avec Myriam, la respiration… Exploration mentale et corporelle sont complémentaires et se nourrissent l’un l’autre !
Si tu veux un exemple d’introspection mentale et exploration corporelle : inscris-toi pour voir le replay de l’atelier « 3 clés pour dépasser la peur de se tromper et assumer sa paumitude »
Moi qui pensait juste trouver un sens à ma vie…
Moi qui pensait simplement trouver un sens à ma vie, je crois aujourd’hui que le sens a ses cycles, et qu’on est même pas obligé d’en trouver un si on n’a pas envie !
Ma quête de sens m’a conduit à bien plus qu’avoir un « pourquoi » me lever le matin. Elle m’a poussé à me trouver moi-même, à l’exprimer, à être reliée aux Autres et à la Nature et à me sentir bien – et savoir comment me sentir bien – quasi tous les jours.
Aujourd’hui, c’est ce que j’ai envie de transmettre à chacune d’entre nous, à chacune d’entre vous, par ce que je dis, par mes accompagnements, par qui je suis.
Je crois que nous sommes, chacune, le point de départ du changement de société qui vient.